Grrrrrr
L'histoireLa fille du chauffeur d'une famille excessivement riche les Larrabee, s'exile à Paris pour s'éloigner de son amour impossible avec David Larrabee à qui elle n'a jamais osé parler. Là-bas en France, la petite fille gauche et mal fagotée devient une princesse d'élégance et son retour annonce chambouler bien des coeurs.
Mon avis
Voilà qui est fait ! Il ya quelques temps je faisais état de mon visionnage du remake de ce film par Sydney Pollack et je rageais de ne pas avoir vu l'original, c'est chose faite. J'ai été très surprise car ce que je trouvais extrêmement fin dans la version de Pollack était un calque pur et simple de Billy Wilder. Jusqu'aux mouvements de caméra qui sont copiés avec une grande rigueur. Ce qui me fait relativiser le premier du coup. Le trio Audrey Hepburn, Humphrey Bogart et William Holden ne marche pas trop mal, mis à part que je n'aime pas beaucoup William Holden. A noter que Givenchy signe les costumes avec Edith Head qui remporta un oscar pour la magnifique robe blanche et noire mais il signe également... la musique aussi incroyable que cela puisse paraître. Bogart lui me pose un peu le même problème que d'habitude hormis dans The African Queen où il m'avait fait changer d'avis sur son jeu, mais ici il est un peu trop froid par rapport à ce que son rôle impose. William Holden lui me pose le problème inverse, alors qu'il pourrait accentuer son côté bellâtre il surjoue un peu dans les jupons d'Audrey plus danseuse classique que jamais. Il y a "un calque qui semble décalé par rapport au dessin original" c'est l'image qui correspond le mieux à ce que je ressens, je me demande si tout compte fait un autre casting n'aurait pas été le bienvenu : Eddie Constantine (chanteur mais bon), Tony Curtis, Gary Cooper, Gregory Peck, James Stewart, Henry Fonda, Grace Kelly, Lauren Bacall... Bref, le duo d'homme ne fait pas assez frère à mon goût. J'ai réellement apprécié de voir ce film qui 41 ans plus tard allait renaître une seconde fois mais je comprends et remercie Pollack d'avoir transformée la cuisinière Audrey en Ormond photographe de talent... Ce qui me fait penser que le duo d'homme chez Pollack est plus crédible... Le scénario est superbe et je rêverais de voir une version théâtrale de ce film.
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