Grrrrr
L'histoire
On nous raconte qu'une jeune femme victime de son beau-père tue accidentellement sa soeur. On nous raconte qu'une fois enfermée dans un asile, notre "Alice" tombe de l'autre côté du miroir au pays des horreurs. L'asile devient un claque et derrière ce claque si vous fermez les yeux vous tombez dans un nouveau monde parallèle où l'on vous apprend à vous battre contre vous même. On vous raconte tout cela mais savez-vous qui vous parle ?
Mon avis
OVNI visuel, cette histoire inracontable est un chef d'oeuvre esthétique pour ceux qui aiment les mangas, les films de guerre, de zombies, de fantasy, de steampunk, d'aliens qui ont grandi avec cette culture populaire et qui maintenant devenus adultes se retrouvent avec un terreau culturel comprenant aussi cela au grand dam des intellectuels kierkegaardiens. J'ai trouvé ce film très léché, bourré de références, mais... trop de minijupes tue la minijupe. A moins que la philosophie se trouve en des sphères moins hautes que je ne le pensais. Sur la thématique du conte randonnée on nous présente un groupe de cinq filles à la triste destinée qui vont se battre pour s'en sortir. J'aime bien le conte randonné mais à un moment donné on se dit "bon on a compris, la chute à présent". Mais là encore très franchement vous pouvez vous passer de l'histoire et vous laisser aller à la démence visuelle du film. J'étais en train de chercher la phrase exacte de mon sentiment après-ce film et je n'y arrivais pas mais voilà que j'ai trouvé : "C'est absolument magnifique... mais c'est vraiment pas fin. "
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