lundi 10 décembre 2012

TV ONC .- Once upon a time, Adam Horowitz, Edward Kistis

Note : Grrrrrrr

L'histoire
De nos jours, Emma, garante de caution, voit débarquer dans sa vie un petit garçon qui se dit être son fils. Emma a effectivement abandonné un enfant des années auparavant. Ramenant Henry à sa mère d'adoption, ce dernier, va lui révéler qu'il pense que les habitants du village où il est né sont tous des personnages de conte de fée mais qu'ils ont oublié qui ils étaient. Emma ne croyant pas Henry va peu à peu apprendre à mieux connaître les habitants et révéler quelques uns de leurs secrets. 
Au pays des contes, Blanche-Neige vit heureuse avec son prince charmant et s'apprête à avoir un enfant, c'était sans compter sur la méchante reine qui vient jeter une malédiction sur le pays des conte, cette malédiction doit envoyer tous les personnages dans un monde parallèle où les fins heureuses n'existent pas. Un espoir subsiste dans l'enfant que porte Blanche-Neige cette dernière souhaitant le protéger de la reine envoie son enfant sur terre et cette enfant ce nomme : Emma. 

Mon avis
Quel est le point commun entre Tron, Les Frères Scott, Lost et Blanche-Neige ? Adam Horowitz et Edward Kistis ! Ces producteurs et scénaristes se sont lancés dans une ambitieuse réappropriation du mythe de Blanche-Neige décidément très à la mode. En effet, cette même année ce n'est pas moins de deux versions à gros budget du même mythe que nous avons vu sur les grands écrans. D'ailleurs il serait intéressant de faire une étude sur cette mode de Blanche-Neige à travers les âges car de mémoire il me semble que la version de Disney est sortie en 1937, c'est à dire en pleine crise ponctuant une période entre isolationisme et seconde Guerre Mondiale aux Etats-Unis. La seconde période de crise  cette fois ci économique et plus particulièrement immobilière dans les années 90 a fait naître elle aussi une tripotée de versions de Blanche-Neige. Et oui, ce mythe nous parle car même dans les contes de fée les princesses doivent par temps de crise vivre en colocation dans de minuscules logements vétustes avec sept autres personnes. Donc c'est officiel nous sommes dans une crise noire, vu que Blanche Neige ne se contente plus de partir à l'abordage des grands écrans mais à présent investi les petits. 
Cette analyse socio-économique mondiale étant faite (au passage l'héroïne de cette série vit dans une coccinelle jaune...) revenons à nos moutons. 
Cette série est pour l'instant assez gentille en comparaison de pas mal de séries de fantaisie qui naissent en ce moment, elle fait la part belle aux bon sentiments et aux beaux costumes. Ne ressentez aucun cynisme dans mes paroles car je trouve les séries positives assez rare en ce moment et une série qui porte à la rêverie ne devrait pas être dénigrée car elle apporte un espace de décompression à bon nombre de personnes qui sont dans des situations difficiles en ce moment. Même si le principe du conte de fée détourné a été usé jusqu'à la corde en littérature et au cinéma cette discipline est devenu un exercice de style dans lequel on montre si l'on est un bon réalisateur ou non. Force est de constater que le duo se débrouille très bien, même si des fois je les trouve un peu trop gentils, quelques claques à certains personnages se perdent (qui ne voudrait pas gifler la méchante reine ou coller une bonne droite à  Tracassin?). Une bonne série à regarder en famille à partir de 10 ans. 
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