L'histoire
Un duo de détectives, Andrew Singleton et James Trelawney, venus s'installer à Londres vont recevoir la visite de Lady Conan Doyle en personne, veuve d'Arthur Conan Doyle, le père littéraire de Sherlock Holmes. Le nouvel appartement du 221 Baker Street semble abriter un célèbre locataire fantomatique. Les deux jeunes limiers vont se trouver confrontés à de mystérieux crimes qui leurs échappent.
Mon avis
Agréable petit roman policier "à l'anglaise", Fabrice Bourland semble extrêmement bien documenté sur le personnage de Sherlock Holmes et se sert bien de ce qu'il sait. Ses deux détectives sont sympathiques et humains dans le sens où ils sont faillibles et n'incarnent pas de formidables super-héros comme nous sommes habitués à rencontrer dans la littérature actuelle. Le livre m'a beaucoup plu néanmoins je lui ai trouvé deux défauts, le premier réside dans le fait que je ne vois pas beaucoup l'intérêt de condenser tous les méchants sur les 30 dernières pages du livre s'il n'est fait aucune utilisation d'eux dans les 211 pages précédentes. C'est un peu comme si, piégés par de dangereux criminels, on tentait de se défendre avec un gigot d'agneau congelé alors que nous sommes au beau milieu d'un arsenal entouré d'armes dernier cri en parfait état de marche, le gigot d'agneau est fonctionnel certes, mais malgré tout, comme le disait Amin Dada "Nul ne court aussi vite qu'une balle de fusil". Bref, sur cette prose coupable j'en viens à ma deuxième remarque qui est peut-être liée à la première ou tout du moins ne lui est pas étrangère : la fin est bâclée. Tout se termine de la façon la plus entendue qui soit, j'avais même engagé un pari que j'ai gagné, concernant de ce qui était de deviner la fin... Tout le monde se quitte à grand renfort de tapes amicales dans le dos, les "méchants-méchants" sont dissipés jusqu'au dernier nuage de fumée et les gentils-gentils se promettent de continuer d'enquêter sur de plus ténébreux mystères, décevant pour un début qui se voulait on ne peut plus prometteur.
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