L'histoire
William Parrish est multimilliardaire, droit dans ses bottes, heureux, a de beaux enfants qui sont mariés ou vont l'être, sa femme est morte, bref c'est le bonheur. Jusqu'au jour où une voix lui annonce qu'il va mourir. Un bel inconnu apparait et lui annonce qu'il s'appelle Joe Black, qu'il est la mort et qu'il souhaite vivre comme un humain et ressentir ce qu'ils ressentent l'espace d'un court séjour.
Mon avis
Américanismes en tout genre... Comme par hasard La Mort ne se radine pas chez un pauvre dans un pays en voie de développement mais bel et bien chez un multimilliardaire américain... Passons, mince voilà qu'en plus la mort tombe amoureuse (la mort est un homme et elle a va chez un mauvais coiffeur qui lui fout des mèches blondes un peu partout... là on frise la boulette machiste de base) et la Mort tombe amoureuse de la fille du milliardaire. Enfin, on nous suggère que ce brave Bill Parrish finira au paradis presque sanctifié. Si vous êtes pauvre, malade, Ouzbèque et que vous avez une fille cul de jatte ne croyez pas intéresser la mort, au mieux elle s'essuiera les pieds sur vous avant de vous expédier fissa ad patres dans des limbes gelées au meilleur des cas ou dans un enfer sordide si vraiment vous avez pas de bol. On essaie vulgairement de nous faire une petite morale de fin disant :"Etre honnête c'est chouette pour aller au paradis manger des cacahuètes". Le film en lui même sent les millions de dollar à plein nez, c'est facile de faire un joli plan sur un feu d'artifice "oh la belle bleue !" ou de faire une scène romantique devant la piscine de Rockefeller, mais la technique est-elle vraiment bonne ? Une série de plans fixes sur les acteurs, alléluia ! le caméraman maitrise les travellings et puis... c'est bien tout. Heureusement, tout le film repose intégralement sur Anthony Hopkins qui dame le pion à tout jeune premier, Brad Pitt compris qui incarne le Joe. Brad Pitt joue bien l'intériorité foisonnante, Anthony Hopkins lui, joue bien absolument tout et n'importe quoi, je suis persuadée que si on lui mettait un couvre théière sur la tête il réussirait à nous foutre les poils. Moralité quand vous n'avez pas de talent particulier, il vous suffit d'habiter les Etats-Unis, de quelques millions de dollars et d'Anthony Hopkins pour nous pondre un film dont on reparlera durant des années. Soyons clairs, j'ai ronronné pour le jeu des acteurs mais pour le reste... Et en plus c'est quoi cette fixette sur le beurre de cacahuète ?
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