L'histoire
En l'an 632 de notre Ford, le monde entier est regroupé au sein d'un état-mondial. Les êtres humains, sont produits en laboratoire et leur position sociale est prédéterminée à leur conception. S'ensuit l'enseignement, qui n'est en fait qu'un bourrage de crâne "hypnopédique" durant le sommeil de ces chers bambins. Il existe également des réserves de sauvages, qui vivent comme bon leur semble Bernard Marx est un Alpha et donc devrait occuper le niveau le plus haut de l'échelle s'il n'y avait la question de sa petite taille, mais aussi il a des velléités de penser par lui-même et de détester le soma et plus que tout il aime la nature qui n'est pas soumise aux lois et règlements. Il rencontre un jour Lénina Crowe, d'une beauté exceptionnelle malgré le fait qu'elle soit de rang inférieur à Bernard. Un jour il lui propose d'aller voir les sauvages, ils obtiennent un laisser passer pour la réserve et rencontre là-bas une femme, Linda, qui a donné naissance à un enfant, John. Bernard emmène John et Linda à Londres, le choc culturel est immense et se produit alors le début de la fin. Bernard gagne en popularité, mais John est confronté alors à la mort de sa mère, qu'il pleure devant tous, ce qui embarrasse gravement les spectateurs. John amoureux de Lénina se perd petit à petit dans cette société qui ne l'accepte pas. Il finit par la rejeter...
Mon avis
Voilà avec 1984 d'Orwell un des plus beaux romans de science-fiction au monde. C'est grâce à ces deux œuvres que j'ai appris à aimer ce genre. Tour à tour critique de la société et des politiques menées à l'époque d'Huxley, ce roman de 1932 fait étrangement écho, avec les expériences génétiques menées par la science actuellement, nous rappelant que le mouvement d'eugénisme que l'on croyait éteint avec la guerre n'a finalement pas totalement disparu de nos politiques malheureusement. Finalement n'est-ce pas un petit roman d'horreur que Huxley nous propose là ? J'en ai des frissons en tout cas tant ces écrits sont un miroir de notre société actuelle. A lire absolument !
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