Note : Grrrrr
L'histoire
Eddie veut être à tout prix écrivain, mais une fois installé devant la page blanche rien ne vient. Sans travail, en se laissant aller, il perd sa fiancée. Alors qu'il est au plus bas il tombe sur son ex-beau-frère dealer notoire qui lui fourni une nouvelle drogue aux effets spectaculaires. Les facultés du cerveau d'Eddie sont utilisées à leur maximum. Il finit son roman en quelques jours, se reprend en main gagne 2 millions de dollars en quelques semaines en jouant en bourse, reconquiert le coeur de sa belle. Mais on ne consomme pas une drogue impunément. Sa santé ainsi que les renards de la finance qui l'entourent vont commencer à se douter de quelque chose.
Mon avis
Après Very bad trip, Bradley Cooper s'est décidé à jouer dans Very good trip... Ce qui m'a bien plu c'est l'aspect totalement amoral de la fin de cette fable. J'ai également été attirée par la réalisation, en effet, Neil Burger avait tourné L'Illusionniste un film que j'aime assez pour son histoire et son atmosphère très particulière ainsi que pour ses trouvailles de réalisation. Un autre bon point à Bradley Cooper montre qu'il n'est pas que beau et qu'il sait aussi jouer les loosers et Abbie Cormish que j'avais adoré dans Bright star se montre une fois de plus belle et jouant intelligemment. Ce film est très second degré certes mais il manque suffisamment de petites choses pour qu'un goût amer d'inachevé ne vienne définitivement occulter tous les aspects positifs de la réalisation comme le très long plan séquence bidouillé du début qui est vraiment bien fait et donne une sensation de vertige a contrario des autres plans calqués sur celui-ci qui donnent finalement plus envie de vomir qu'autre chose. Un film qui montre un homme devenir un génie devrait avoir un scénario autour de ce personnage en béton armé, malheureusement le film (et surtout les situations) n'ayant pas été écrit lui-même sous NZT de nombreuses incohérences font spéculer le spectateur sur l'absence totale d'intelligence du héros même sous l'emprise de la drogue, je serais d'ailleurs curieuse d'avoir un avis de médecin spécialiste du cerveau là-dessus car il me semble qu'un bon nombre d'idées reçues du style "Nous n'utilisons que 20% des ressources de notre cerveau" ne soient véhiculées. De plus, nous sommes face à un scénario en pelote de fil que l'on ne fini plus de dérouler et qui m'a un peu agacé tout de même : Eddie est un looser, il prend une pilule, devient un cador, n'a plus de pilule, redevient un looser, a plein de pilules, redevient un cador... et ainsi de suite durant plus d'une heure trente. Or donc, soyons réalistes il y a à boire et à manger dans ce film mais il ne faut pas s'attarder sur les détails scénaristiques et se laisser aller dans le flow du trip.
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