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jeudi 6 janvier 2011

DVD CAS A.- Casino royal, Val Guest, Ken Hugues, John Huston, Joseph McGrath, Robert Parrish, 1967

Note : Grrrrrrrrr

L'histoire
James Bond est tiré de sa retraite par quatre chefs d'Etats désespérés qui ne veulent pas qu'un fléau commandité par un mystérieux bandits s'abatte sur le monde. 

Mon avis
Navet ou Chef d'oeuvre absolu ? Tout dépendra de si vous êtes bien luné ou pas. La première fois que j'avais vu ce film je l'avais trouvé aussi mauvais qu'une tartine de rillette avariée trempée dans du café. Et puis hier soir j'ai trouvé à ce film du panache pour du potache. Les trouvailles de réalisation se succèdent et tout en se moquant d'un genre éculé en créé un nouveau haut en couleurs et très sixties. Et puis comment dire que ce film est un navet quand on voit cinq réalisateurs signer cet OVNI ciné ? Val Guest héros des amateurs de séries Z des années 50 a réalisé "Le Monstre" et  "Le Redoutable homme des neiges" qui se posent là en tant que parents de la fameuse Attaque de la moussaka géante, mais il est également  l'heureux papa de l'atroce série Amicalement votre qui doit son succès en France au vénérable et humoristique doublage qui en a été fait. Ken Hugues a signé les trop vite oubliés "Chitty Chity Bang Bang" et une version de "Cromwell, sans oublier "Alfie Darling" repris plus tard par le film L'Irrésistible Alfie. Je ne parle pas de John Huston dont tout le monde connait l'oeuvre (à présent que je me suis étendue dessus dans l'article sur "Le Faucon Maltais" et "The African Queen". McGrath reste le seul inconnu de la liste pour moi... je n'ai jamais rien vu de lui. Quant à Robert Parish,  (à genoux vous qui lisez !) on lui doit la première saison de : "La Quatrième dimension". Bon du côté de la réalisation doit-on dire quelque chose de plus ? Penchons nous sur les acteurs. Peter Sellers (promis je ne dis plus rien je suis trop prolixe à son sujet), David Niven qui incarne ma vision de James Bond quand j'avais 7 ans, tout nouveau tout neuf dans "La Charge de la Brigade légère", "Le Prisonnier de Zenda", "La huitième femme de Barbe-Bleue", "Les Hauts de Hurlevent", "Honni soit qui mal y pense", le fabuleux "Tour du monde en 80 jours", "Bonjour Tristesse",  un des plus grands films de l'histoire du cinéma "Les Canons de Navarrone", le très français 'Le Cerveau", l'inoubliable "Mort sur le Nil", sans compter tous les autres films que je n'ai pas vu et dont je ne pourrais parler. David Niven apparition chapienne, incarnant l'élégance et le dandysme mieux que n'importe qui. Suit mon petit préféré Orson Welles : celui à qui je dois un de mes plus beaux moments de cinéma pour Citizen Kane qu'il a réalisé et dans lequel il a joué le rôle principal, "Jane Eyre", "Macbeth", "Duel au soleil", le fabuleux "Cagliostro", "Othello", "Napoléon", "Falstaff", "L'Ile au trésor", adaptateur éclairé de la Guerre des mondes pour la radio qui a fait peur à l'intégralité de ses auditeurs en leur faisant croire que les martiens débarquaient sur Terre, journaliste éclairé en France précurseur de la caméra subjective qu'il avait testé dans son film "Citizen Kane" et qu'il réemploi pour des reportages criminels à la manière de "Striptease : l'émission qui vous déshabille", génie et impie, qui dira après être sorti d'une visite du Vatican "L'avantage qu'ils ont sur le peuple c'est qu'ils sont athés", mais aussi esthète, gouailleur et menteur émérite, il sait se grimer, changer d'identité pour parvenir à ses fins, adorant Raimu, ami de Pagnol, narrateur sur une chanson de heavy metal, homme-total. Ursulla Andress est le premier rôle féminin, Deborah Kerr, Woody Allen, Jean Paul Belmondo, Jacqueline Bisset, Peter O'Toole, Anjelica Huston, David Lodge... 
Le film est basé sur le premier roman bondien de Ian Flemming, parmi les scénaristes par dizaine on remarque Woody Allen, Billy Wilder et Peter Sellers. D'ailleurs ce dernier ne pouvant pas encadrer Orson Welles ils feront en sorte de tourner des prises de vue séparément. En ce qui concerne James Bond s'aurait du être Sean Connery mais ce dernier ayant décliné l'offre c'est David Niven qui a repris le rôle, hasard heureux car c'est le comédien qui incarnait le mieux James Bond pour Ian Flemming lui-même. Peter Sellers a fait des caprices de star et s'éclipsa bien des fois, ce qui obligea les réalisateurs à le faire disparaître du film sur la fin. La musique géniale de l'ambiance cosy de salon mondain est de Herb Alpert est devenu emblématique, plus célèbre même que le film, sans compter les mythiques The Look of Love et Money Penny goes for Broke et Little Frech boy et j'en passe. 
Que dire de plus ? C'est un film à voir malgré ses défauts liés à une trop riche expression des différents réalisateurs soufflant des scènes à la limite du vrai ridicule et des plans aussi beaux et pourléchés que des oeuvres d'art de Raphaël. Pour le reste je le rappelle ce film sera apprécié selon votre humeur du moment, alors souriez ! 
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lundi 31 mai 2010

DVD BAR A Les Barbouzes.- Georges Lautner, 1967

Note : Grrrrrrrrr

L'histoire
Benard Shah vient de mourir dans la tradition du regretter Félix Faure. Il lègue à sa jeune et belle veuve un héritage de brevets d'armement lourd type bombe A, H et de tout l'alphabet. Les barbouzes du monde entier sont mandattés pour récupérer ces brevets. Mais la charmante veuve qui joue l'ingénue fait tourner en bourique les quatre principaux pays occidentaux sans oublier les américains et les chinois. Francis Lagneau qui travaille pour la France va essayer de séduire, d'enlever et dans le pire des cas d'épouser la veuve.

Mon avis
Des dialogues qui valent leur pesant de cacahuètes, un style génialissime de cadrages du type plans filmés par en dessous, raccourcis scéniques en tout genres qui donnent du peps et de l'humour à toutes les scènes. C'est vraiment du travail de pro.
Et puis un casting infernal : Lino Ventura (et son fameux regard par en dessous), Francis Blanche (et son accent russe hilarant), Bernard Blier (et son fameux effondrement suite à l'attaque à la bombe), Mireille Darc (et son petit pas mesuré en plein carnage), Andre Weber et son lancé de couteau, et enfin Jess Hahn dans son rôle d'américain lourdingue. Scénario d'Albert Simonin, dialogues d'Audiard que dire de plus...

J'adore, jadhère !
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