samedi 21 août 2010

DVD BAR A.- Barberousse, Akira Kurosawa, 1965


Note : Grrrrrrrr

L'histoire
Au début du XIXème, un jeune docteur fraîchement sorti de ses études espère prendre une place de docteur au shogunat mais il est envoyé par sa famille dans un quartier pauvre où il est accueilli dans un petit hôpital aux moyens financiers limités. Cet établissement misérable est dirigé par le Dr Niide plus couramment appelé Barberousse. Ce dernier est un vieil ours pourtant extrêmement humain. Le jeune prétentieux se heurte au monolite Niide mais la misère les entourant va montrer une face différente de la vie à ce jeune bourgeois que l'élite riche n'aurait pas pu lui montrer.

Mon avis
Remarque de bécasse : quand j'ai pris cette vidéo sans lire la pochette je croyais qu'il s'agissait d'une histoire de pirates, je n'ai même pas réfléchi qu'au Japon à cette époque la thématique pirate était rare. Quel ne fut pas mon choc quand le vis cette histoire de médecine, surtout alors que je suis plongée actuellement en pleines aventures de Black Jack. une fois de plus Toshiro Mifune montre un nouveau visage, acteur aux multiples talents il occupe tout l'espace de l'écran même en apparaissant de loin, même si ce n'est pas son plus grand rôle à mon avis. Plus de 130 longs métrages à son actif, né en Chine, il devient photographe aérien pour le Japon, puis il cherche à devenir assistant caméra, son énergie lors d'un bout d'essai convainc tout de suite les réalisateur qu'il rencontre et le premier film qu'il fait est basé sur le script...de Kurosawa. Son physique ainsi que son talent dans plusieurs arts martiaux le place tout de suite dans de grands rôles. A revoir absolument du coup si l'on est fan de Toshiro Mifune comme moi : Soleil Rouge un western spaghetti et Shogun.
En ce qui concerne le film, je dois avouer que la violence permanente m'a un peu dérangé, les femmes de ce film ont une place particulière, en arrière fond elles sont servantes, prostituées, brimées, écrasées et pour finir en pâtissent, c'est presque toujours elles les victimes sauf lorsque "Les Petit Rat" apparaît mais il n'a que sept ans. Bon la réalisation est en cercle, on part du portail d'entrée de l'hôpital pour y revenir finalement, il fait penser à l'humain d'ailleurs ce portail, mais c'est moi qui y voit un symbole qu'il n'y a peut-être pas. Il y un entracte assez long comme si Kurosawa ménageait son spectateur d'avoir vu tant d'horreurs, c'est le cas en fait car dans la seconde partie vient le temps de la rédemption.
Je dois avouer que ce film n'est pas mon préféré mais j'ai beaucoup aimé quelques personnages, le jeune docteur, la petite gamine, le petit garçons (qui sont tous les deux des acteurs incroyables) et cette terrifiante malade qui a le regard Le PLUS DINGUE DE L'HISTOIRE DU CINEMA, si, si, j'insiste. Bref, des moments très beaux, mais trois heures d'horreur et de misère humaine quand même.
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