dimanche 11 juillet 2010

DVD FAN A.-Fantômas : A l'ombre de la guillotine, Louis Feuillade, 1913


Note : Grrrrrrrr

L'histoire
Fantômas s'attaque aux valeurs des riches et va jusqu'à subtiliser 120 000 francs à une noble dans un hôtel. Mais l'inspecteur Juve secondé par Jérôme Fandor, un jeune journaliste, va parvenir à le serrer. Fantômas en zonzon, est proche su désespoir mais Lady Beltham dont il a tué le mari va tout faire pour le faire sortir au grand dam d'un comédien célèbre qui va prendre sa place pour monter à la guillotine.

Mon avis
Voilà un héros qui se fiche des conventions. Il se fiche de tuer, de mentir, de voler, il ne pense qu'à son profit. Il aime Lady Beltham et celle-ci lui rend bien. Nous parlons là d'un film en noir et blanc, muet de surcroît mais où l'on se surprend à être aussi attraché à l'intrigue qu'un film de 2010 au plus grands effets spéciaux, équipés de lunettes 3D au son surround et que sais-je, mais dans le cas présent on est suspendu à l'intrigue comme à une branche de génévrier au dessus du vide. Je me suis fait embarquée comme un bleu alors qu'hier soir n'était pas le moment le plus opportun pour regarder ce film. Comme quoi tout est dans le scénario, l'argent et les moyens techniques sont plus que secondaires. Revenons au personnage de Fantômas : le génie du mal a heureusement de son côté la déesse des enfers qu'est Lady Beltham, on l'oublie trop souvent mais c'est elle qui parvient à le tirer de cette situation complexe qu'est son séjour en prison avant éxécution. Il est l'archétype de tout, du voleur, du tueur, du passionné à l'excès, de l'anarchiste ; bref, impossible de le décrire, de lui trouver une identité, il est tout et tout le monde. L'épisode de la guillotine à la fin est horrible car l'on sait en tant que spectateur que c'est un innocent qu monte à l'échafaud. Là je m'interroge. Les auteurs et Feuillade auraient pu faire le choix de décapiter l'innocent, pourquoi ne l'ont ils pas fait ? Etait-ce trop affreux pour l'envisager ? Certes c'était horrible déjà ainsi mais cela fait perdre un peu d'horreur au personnage de Fantômas car après tout on est pas certain que ce dernier ne serait pas intervenu à la dernière seconde ? (Certes on sait que non mais tout de même, la tension dramatique aurait été poussée ainsi à son comble.) A contrario est-ce la volonté de ne pas satisfaire à cette époque l'esprit assoiffé de sang des spectateurs qui eut s'attenbdait à cette fin, car à l'éposque ont tranchait bel et bien toujours des têtes...

Ce que j'ai appris
J'ai cru apercevoir beaucoup de ficelles utilisées ensuite par Maurice Leblanc dans ses Lupin. Mais cela reste à vérifier.
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